Le meneur de Memphis Ja Morant a été décisif lors de la victoire de son équipe contre Utah, mercredi (126-124). Miami, qui démarrait sa saison à domicile, n'a pas existé contre Orlando alors que Lonzo Ball, absent des parquets depuis plus de deux ans à cause des blessures, a effectué son retour avec Chicago.
Le joueur : Ja Morant
Après deux dernières saisons compliquées entre les problèmes disciplinaires et les blessures, Ja Morant a rappelé le joueur qu'il est censé être. Très spectaculaire et aérien comme à son habitude, le meneur de Memphis a guidé les Grizzlies vers un premier succès contre une équipe d'Utah qui aura chèrement vendu sa peau (126-124). 22 points, 5 rebonds, 10 passes assortis d'un joli 7 sur 12 aux tirs. Le tout en 28 minutes. La suite s'annonce prometteuse pour une franchise qui doit également enregistrer le retour de Jaren Jackson Jr. dans les prochains jours.
La contre perf : Miami giflé dans le derby
La soirée s'annonçait sympathique à Miami : un hommage vibrant à l'iconique patron Pat Riley avant de démarrer la saison, un public chaud bouillant pour la réception du voisin Orlando. Puis la grosse clim. Le Heat n'a pas l'habitude de se faire reprendre de volée de la sorte. Surclassés par le Magic, incapables de stopper Paolo Banchero (33 points) et Franz Wagner (23 points), les joueurs d'Erik Spoelstra étaient méconnaissables. Individualités en faillite (Butler 3 points, Adebayo 9 points), défense perméable et maladresse omniprésente (39 % aux tirs, 32,4 % à trois points), Miami pourra difficilement faire pire lors de son prochain match (samedi contre Charlotte).
L'action : Brandon Miller grimpe sur Jabari Smith Jr.
Avant de se blesser légèrement à la hanche gauche et de mettre fin à sa soirée prématurément, Brandon Miller a eu le temps de marquer les esprits. Lors de la victoire des Hornets contre Houston (110-105), l'arrière-ailier de Charlotte a claqué un dunk monstrueux sur Jabari Smith Jr., sa victime du soir.
La décla : « Je suis juste heureux d'être sur le parquet »
Il n'avait plus joué au basket depuis le 14 janvier 2022 alors forcément, il y avait une certaine émotion dans la voix de Lonzo Ball, enfin de retour après deux saisons blanches à cause de plusieurs graves blessures au genou gauche. Malgré la défaite contre New Orleans (111-123), le meneur de Chicago a profité de ses 13 minutes (5 points et 4 passes). « Je suis juste heureux d'être sur le parquet. J'ai envie d'essayer d'aider l'équipe avec le temps de jeu que le coach m'accorde. Je me sens enfin bien », a déclaré le joueur de 26 ans après la rencontre.
LaMelo Ball, Sengün, Thomas, ça cartonne
Le petit frère de Lonzo, LaMelo Ball, va peut-être pouvoir déverser un peu de sa magie s'il reste en bonne santé cette saison (36 matches en 2022-2023, 22 en 2023-2024). Son premier coup de baguette magique valait le détour mercredi lors de la victoire de Charlotte contre Houston (110-105). 34 points, 11 passes, 8 rebonds, des tirs décisifs et des inspirations géniales, le meneur a régalé. En face, le polyvalent et très élégant Alperen Sengün a livré une prestation majuscule (25 points, 18 rebonds, 5 passes, 4 interceptions), mais insuffisante pour permettre aux Rockets de démarrer la saison du bon pied.
Même finalité pour Cameron Thomas, auteur de 36 points (14 sur 27 aux tirs) lors de la défaite de Brooklyn contre Atlanta (116-120). Avec le peu de talent disponible à « BK », l'arrière risque de multiplier les cartons offensifs dans une équipe qui sait déjà que les play-offs seront difficilement atteignables en 2025.