Courtisé par l'équipe de France avant de rallier les États-Unis, Joel Embiid va retrouver les Bleus en finale olympique samedi. Le pivot de Philadelphie assure que ce n'est pas une rencontre spéciale pour lui et que la France « ne lui fait pas peur ».
Joel Embiid (pivot des États-Unis, naturalisé français en juillet 2022, qualifié en finale olympique avec Team USA contre la France) : « (Sur les retrouvailles avec les Bleus) Je ne m'en préoccupe pas. La mission, c'est de gagner l'or. Je ne vais pas dire que je n'aime pas la France, je l'aime, j'ai beaucoup de connaissances ici, j'y ai passé du temps. Ce sera sympa comme affiche. La relation avec les fans (qui le sifflent copieusement), c'est de l'amour et du respect (sourire). Je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit de négatif.
L'équipe de France est une belle équipe, ils ont fait beaucoup de changements dans leur cinq. (Isaïa) Cordinier y est entré et joue extrêmement bien. Il faudra qu'on suive le plan de jeu que notre staff va mettre en place. Mais si on fait ce qu'on doit faire : obtenir des stops et courir en transition, on aura une grande chance de gagner.
(Est-ce spécial de retrouver les Bleus ?) J'adore la France, mais elle ne me fait pas peur. Je n'étais pas à la maison en train de me dire ''Oh mon Dieu, j'ai envie de jouer la France, j'espère que ça finira comme ça car ce serait une fin magnifique, que les fans seront fous, que je vais pouvoir profiter de leurs sifflets'', ce que je vais quand même faire en finale (sourire). Il n'y a qu'un seul but : gagner la médaille d'or, peu importe ce qu'il en coûte. »
LeBron James (ailier des États-Unis) : « C'est une grande victoire pour nous. On savait qu'on serait testés, que ce serait le plus gros match jusqu'ici. J'ai dit à l'équipe que c'est bon d'être testés. On est à un match de notre but. On attend avec impatience le match contre la France samedi. C'est une équipe très compétitive. Victor Wembanyama dispute ses premiers JO, mais le reste de l'équipe joue ensemble depuis très longtemps et ils se nourrissent de l'énergie du public. On a hâte. »