Signataire l'été dernier du plus gros contrat de l'histoire de la NBA, Jaylen Brown a justifié l'investissement des Celtics, vainqueurs de leur 18e titre ce lundi, en étant élu meilleur joueur d'une finale durant laquelle il a notamment fourni un travail remarquable pour limiter l'impact offensif de Luka Doncic.
En 2024, il a été absent du Top 15 des meilleurs scoreurs de la saison régulière, pas sélectionné dans l'une des trois All-NBA Teams et pas appelé à faire partie de Team USA pour les Jeux Olympiques de Paris. Mais diable, pourquoi les Celtics ont-ils fait signer l'été dernier à Jaylen Brown le premier contrat de l'histoire de la NBA à plus de 300 millions de dollars (304 sur 5 ans, soit 56,5 millions d'euros par saison à partir de la prochaine) ?
Une bonne partie de la réponse a été donnée lors de la finale gagnée par Boston ce lundi (4-1) à l'issue du match 5 (106-88). Jaylen Brown a été élu meilleur joueur (MVP) d'une série où il a tourné à 20,8 points à 44 %, 5,4 rebonds et 5 passes décisives en 38 minutes. Plus que les stats, c'est son sang-froid, alors que son coéquipier Jayson Tatum a proposé un volume supérieur (22,2 points, 7,8 rebonds, 7,2 passes) mais a eu parfois eu le bras qui tremble (39 % aux tirs), et sa défense, en particulier sur la star adverse, Luka Doncic, qui ont impressionné.
Fils d'un ancien boxeur poids lourds, Jaylen Brown est né et a grandi à Atlanta, comme Anthony Edwards ou Dwight Howard. Il est le sixième Celtic à être élu MVP de la finale après John Havlicek (1974), Jo Jo White (1976), Cedric Maxwell (1981), Larry Bird (1984 et 1986) et Paul Pierce (1988). Il a donc soulevé un trophée rebaptisé du nom de la légende de Boston Bill Russell, le joueur le plus titré de l'histoire (11 fois), qui n'a jamais été élu MVP de la finale pour la simple raison que cette récompense a été créée en 1968, après la fin de sa carrière.