Les Bucks ont tenu les Pacers à 94 points, près de trente de moins que leur moyenne en saison régulière, pour gagner à Milwaukee le match 1 de leur duel du premier tour des play-offs (109-94) malgré l'absence de Giannis Antetokounmpo.
En saison régulière, le duo composé du meneur Tyrese Haliburton, n°1 aux passes décisives (10,9), et du pivot Myles Turner, un des intérieurs les plus efficaces (17,1 points en 27 minutes), avait conduit Indiana à la première place des attaques de la NBA avec la moyenne la plus haute enregistrée depuis Denver en 1981-1982 (123,3 points). Mais ça, c'était en saison régulière.
Boston donne le ton contre Miami
Qualifiés pour la première fois depuis 2020, les Pacers, tête de série n°6 à l'Est, ont pris le mur des play-offs de plein fouet pour leurs débuts face aux Bucks, tête de série n°3. Ils n'ont inscrit que 94 points, soit... 63 de moins que leur match précédent, huit jours plus tôt face à Atlanta (157-115). Une faillite marquée par une chute des pourcentages (39,6 % aux tirs contre 50,7 en saison régulière), Turner en tête (17 points mais à 5/17).
99
Les Pacers n'avaient jamais marqué moins de 99 points cette saison.
Seul Pascal Siakam (36 points à 15/25, 13 rebonds), la recrue star du mois de janvier, a été capable de s'extraire de la nasse posée par les Bucks et de répondre à Damian Lillard. « Dame », parlons-en. L'ancien leader des Blazers était très attendu après une saison régulière couci-couça, et encore plus en l'absence du Grec Giannis Antetokounmpo, touché à la cuisse gauche et dont la date de retour n'est pas encore connue.
Lillard a répondu en inscrivant l'intégralité de ses 35 points avant la mi-temps, atteinte avec un écart majuscule (69-42, +27). « Ces deux dernières années, je n'étais pas en play-offs, ça craignait. L'an dernier, j'ai même pu aller à Coachella (festival de musique californien). Je n'avais jamais pu ça faire avant », a rappelé celui qui a sorti quatre albums de hip-hop sous le pseudo de Dame D.O.L.L.A pour expliquer son coup de chaud.
Pour autant, le premier écart a été creusé quand Lillard était sur le banc (de 20-19, 11e, à 34-21, 13e), ce qui montre bien que le problème des Pacers était plus large que le cas d'un seul homme à gérer, surtout en l'absence du « Greak Freak ». « Notre première mi-temps était gênante... On n'a aucune excuse. C'était laid et on en est tous responsables. On devra tout simplement revenir en étant meilleurs », a résumé l'entraîneur Rick Carlisle.
Prochain match de la série : dans la nuit de mardi à mercredi à Milwaukee