Le nouveau meneur des Raptors a terminé meilleur marqueur et passeur de son équipe (22 points et 7 passes) dans la victoire face aux Wolves (97-94).
Dennis SchroderUne douche d’eau glacée pour Darko Rajakovic. Les Raptors ont fêté comme il se doit, dans le vestiaire, la première victoire de leur coach après avoir mené un âpre combat face aux Wolves (97-94). Un succès qui a porté la marque d’un autre nouveau venu au Canada, Dennis Schroder.
Auteur de 22 points (8/17 aux tirs) et 7 passes, le remplaçant de Fred VanVleet à la mène a été particulièrement inspiré dans les derniers instants d’un match où aucune des deux équipes n’a pris plus de 10 points d’avance. En contrôle, le MVP de la dernière Coupe du monde a inscrit un panier à 3-points à six minutes de la fin.
Et a surtout su créer les décalages pour servir O.G. Anunoby et Pascal Siakam derrière l’arc, ce dernier ayant inscrit deux paniers primés en deux minutes pour donner un avantage clé à Toronto (93-86) à trois minutes du terme. Histoire de sauver pour lui une soirée active dans l’ensemble mais maladroite (15 points à 5/17).
Scottie Barnes était partout !
En parlant d’activité, Scottie Barnes a fait très fort dans le domaine en touchant à tout et en s’offrant un record en carrière aux contres (5). Son dernier contre est survenu à 5 minutes de la fin devant Shake Milton au cœur d’une séquence assez improbable où Dennis Schroder a failli marquer contre son camp en sauvant le ballon contré.
Dominés par la taille des Wolves et donc aux rebonds (47-62), les Canadiens ont compensé ce déficit en jouant sur leur vitesse. Résultat : 34 points inscrits en contre-attaque contre seulement 12 aux Wolves. Ces derniers ont connu une mauvaise soirée offensive. Si leurs adversaires n’ont shooté qu’à 40% de réussite, ils ont fait encore pire avec un triste 34% d’ensemble.
Avec une impression de surplace en attaque confirmée par leur coach. « On n’a pas fait confiance dans les mouvements que nous avions vus tout au long de la présaison. On n’a jamais été en mesure d’établir le moindre rythme », regrettait Chris Finch, dont l’équipe était restée invaincue en pré-saison (5-0), à l’issue de la rencontre.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– La faillite des leaders des Wolves. Anthony Edwards avait pourtant démarré très fort sa soirée. Gêné par O.G. Anunoby notamment, il a par la suite perdu le fil de son jeu. Son gros double-double final (26 points et 14 rebonds) peine à masquer son niveau de maladresse affiché à mi-distance (8/27 aux tirs). Également en double-double, Karl-Anthony Towns n’a pas beaucoup fait mieux, arrosant beaucoup trop de loin (8/25 ont 2/10 de loin).
– Les Wolves n’ont plus gagné à Toronto depuis… 2004. C’est la plus longue série de défaites en cours dans une ville. Les Wolves n’ont plus réussi à s’imposer à Toronto depuis janvier 2004. À l’époque, ils étaient menés par Sam Cassell, Kevin Garnett et Latrell Sprewell, quand les Canadiens s’appuyaient sur un jeune Chris Bosh. Les joueurs du Minnesota ont tout de même réussi à gagner plus récemment sur le parquet des Raptors, c’était en 2021 quand Pascal Siakam et les siens avaient dû être délocalisés à Tampa en raison des restrictions liées au Covid.
LA SUITE
Raptors (1-0) : déplacement à Chicago, vendredi.
Wolves (0-1) : réception du Heat, samedi.